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Les syndicats d’enseignants exigent du gouvernement des actes concrets et interpellent le Premier ministre

Les syndicats d’enseignants et le gouvernement se sont rencontrés hier. Des discussions autour de la table qui se sont poursuivies jusque tard dans la nuit et qui n’ont pas permis de décrisper le climat scolaire. Les syndicalistes exigent du gouvernement des actes concrets concernant surtout les accords de 2014.

Près de 6h de discussions, les enseignants sortent peu satisfaits et la déception se lisait sur leurs yeux. «Ce que nous attendons aujourd’hui du gouvernement de façon très clair, ce sont, des propositions concrètes sur les questions intermédiaires. Qu’est ce que le gouvernement entend faire pour les enseignants ? Sur la question de la dette que l’État doit aux enseignants, dire comment et quand est-ce que cette dette sera payé. Nous dire également sur la question des Dmc quant est et comment ces questions seraient prises en charge par le gouvernement, et sur la question des lenteurs administratifs. Et sur ces questions nous n’avons pas encore de réponse. Nous lançons un appel au Premier ministre», se désole Souleymane Diallo Secrétaire général des syndicats libre du Sénégal.

Pour la ministre de la Fonction publique, l’autre partie ne doit ignorer les efforts consentis par le gouvernement. Ainsi, Mariama Sarr revient sur les doléances qui ont été satisfaites. «Concernant les Dmc qui constituaient un blocage, ils vont connaître un dénouement heureux. Toutes les conventions de prêts de 2016 vont être traitées. D’ailleurs un budget de 12 milliards 950 millions est disponible pour ces questions là. C’est pour dire que le gouvernement est en train de faire des avancés. On ne peut pas faire tout cela et dire que le gouvernement a négligé l’enseignement. Beaucoup de choses sont en train d’être faites", explique Mariama Sarr.

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